Un homme de classe

Tous les mardis et jeudis matin vers 11 h 30 beau temps mauvais temps, hiver ou été, l’ancien pilote de chasse Tim Timmins gare sa voiture dans le stationnement des Ailes d’époque du Canada. Alors qu’un vent fort balaie la chaussée, transportant souvent de la neige ou du grésil, il récupère ses documents sur le siège, les range sous un bras, verrouille la portière de sa voiture et se dirige dans le vent vers la porte d’entrée du hangar des Ailes d’époque où Wallace, notre mascotte l’attend.

Tim s’arrête à la réception, discute avec les jeunes femmes à l’administration, comme les pilotes de chasse l’ont souvent fait. Il prend des biscuits pour chien de sa poche et se tourne vers Wallace, un peu impatient et lui en offre « un seul ». Il lui en offre un autre une minute plus tard. Ensuite, Tim Timmins se rend à la bibliothèque, prenant le temps de s’arrêter devant les bureaux administratifs où tout le monde sourit et lui offre un accueil chaleureux. Il se tient brièvement à la porte, et de sa voix basse et douce, jette quelques piques amicales bien préparées vers moi. Wallace se tient toujours à ses côtés attendant encore un autre biscuit.

Ensuite, l’ancien pilote de chasse Tim Timmins descend le couloir jusqu’à la bibliothèque et s’assoit à la table de l’ordinateur, ouvre son sac de documents, récupère quelques revues et recommence une tâche apparemment herculéenne.  Rob Fleck, président des Ailes d’époque se tourne vers moi et me dit : « J’adore ce gars-là. »

Tim a la tâche de scruter chaque revue, périodique, bulletin et journal de notre énorme collection, et de numériser l’information au sujet de l’auteur, le titre, le sujet et le contenu de base de chaque article afin de faciliter les recherches futures. Pour n’importe qui d’autre, ce serait intimidant, mais Patrick Joseph « Tim » Timmins est intrépide. En regardant au travers de la porte de notre bibliothèque, les visiteurs verraient simplement un homme qui semble être un bibliothécaire, mais, en fait, il est tout sauf cela. Tim Timmins est un ancien pilote de chasseur- intercepteur tous temps, capitaine de longue date de la Trans World Airlines et chef de protocole très apprécié. En vertu de son appétit pour toute la littérature périodique de notre bibliothèque, il est également l’un des bénévoles les plus lus chez les Ailes d’époque.

Nous avons récemment sélectionné cet homme très aimé et sans prétention, au cœur de pilote de chasse, pour être honoré avec d’autres grands aviateurs canadiens dans le cadre du Programme de dédicace d’avions des Ailes d’époque du Canada. Il restait un dernier avion dans la collection qui n’était toujours pas jumelé avec le nom d’un aviateur canadien – le de Havilland Canada DHC-1 Chipmunk, appartenant à Don Buchan et utilisé dans le cadre du programme des Ailes d’époque. Bien que la plupart de nos avions soient d’époque de la Seconde Guerre mondiale, le Chipmunk était un avion d’entraînement de vol élémentaire d’après-guerre conçu et construit au Canada. Cela signifie que tous les pilotes qui pourraient être considérés pour l’honneur du programme En son nom auraient 15 à 20 ans de moins que leurs compatriotes de la Seconde Guerre mondiale. Ce devint l’occasion d’honorer un ami proche des Ailes d’époque, voire l’un de ses plus importants bénévoles. Il a été décidé immédiatement que Timmins serait le récipiendaire

Joseph Patrick Timmins, né et élevé à Ottawa, s’est enrôlé dans l’Aviation royale canadienne en 1951 au sommet absolu de sa puissance. Cinq ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’ARC occupait plusieurs bases depuis Terre-Neuve nouvellement confédérée jusqu’à la côte ouest de l’île de Vancouver. Les Sabre canadiens ont été les chasseurs vedettes de dissuasion de l’OTAN en Europe, avec des opérations en Angleterre (Luffenham), en Allemagne et en France. Les bases étaient énormes, les avions se comptaient par milliers et l’ARC était le service prééminent dans le pays. En tant que sous-officier, Timmins est devenu technicien en communications aéronautiques. Bientôt, étant autour de l’avion sur une base quotidienne, Timmins a décidé de devenir pilote dans l’ARC. En 1956, il commence une formation de pilote. Il a suivi sa formation initiale sur les Chipmunks à la base Centralia de l’ARC, en Ontario, suivie d’une formation avancée sur Harvard à la station de l’ARC de Penhold, en Alberta, et a finalement obtenu ses ailes sur le T-33 Silver Star à la station de l’ARC Portage la Prairie, au Manitoba. Il a passé les sept années restantes de son service dans l’ARC en tant que pilote d’intercepteur pour la NORAD avec le 409e Escadron « Nighthawk » de la station Comox de l’ARC, ainsi que certaines tâches de transport léger. Il est devenu le pilote d’entraînement de l’escadron 409, responsable de la préparation au combat et de l’entraînement sur simulateur... bien qu’à la fin des années 1950, la formation sur simulateur consistait en une boîte en carton, un manche de balai et un croquis dessiné à la main de Comox depuis les airs.

Un jeune officier d’aviation Tim Timmins (à gauche) pose avec trois autres membres d’équipage de CF-100 sur la ligne de vol pluvieuse de la station Comox de l’ARC à l’automne 1959. Cette image est apparue dans un article paru en 1960 dans le magazine Aviation Quarterly au sujet de l’exploitation des CF-100 au Canada. De gauche à droite : Tim Timmins, John Eggenberger, Dick Bentham et Jerry Frewen – Officiers d’aviation. Photo : Aviation Quarterly

Un événement particulier au cours de son service avec 409 est digne de mention. Au cours d’un exercice d’entraînement annuel sur la côte Ouest avec le NORAD, connu sous le nom d’exercice « Cocked Pistol », il a réussi à abattre une icône d’Hollywood. Ces exercices devaient simuler une situation de condition de défense de niveau 1 (DEFCON One – Condition White), l’état de d’alerte le plus élevé pour le NORAD. Cela signifiait qu’une guerre nucléaire était imminente et que les forces étaient à leur état d’alerte maximal. Pour mettre cela en perspective, la crise des missiles de Cuba, la plus proche que nous ayons jamais eue d’Armageddon, n’était que DEFCON deux (condition rouge) au Strategic Air Command, et seulement DEFCON 3 pour toutes les autres forces, y compris les unités de la marine qui ont fait face à des cargos transportant des missiles. Les exercices « Cocked Pistol » impliquaient des bombardiers B-47 Stratojet, B-52 Stratofortress et B-58 Hustler qui simulaient des attaques par les forces soviétiques.

Au cours de l’un de ces exercices, Tim Timmins a dirigé deux sections contre un B-47 Stratojet qui attaquait, réussissant deux simulations « d’avions abattus » alors que le B-47 tentait de pénétrer dans la 25e zone du NORAD, sous la responsabilité des unités de la côte Ouest. Les vols ont été faits en plein jour au-dessus de l’intérieur montagneux de la Colombie-Britannique.

Après cette mission d’entraînement réussie, Tim est retourné à la base de Comox avecses deux sections. Quand il a atterri sur la piste, la tour l’a appelé et lui a dit que le pilote duStratojet qu’il venait de « descendre » avait appelé pour une vérification de position tout en passant au-dessus de Comox en route vers McChord AFB. Il voulait offrir ses compliments au pilote de ce CF-100 pour la qualité de son tir. Ce pilote du Stratojet n’était nul autre que le brigadier-général Jimmy Stewart, un véritable pilote de bombardier de la réserve de l’USAF et une légende du cinéma.

Un Avro CF-100 « Canuck » du 409e Escadron Nighthawk tient la pose pour le caméraman de l’ARC au-dessus du détroit de Georgia. Le CF-100, affectueusement connu sous le nom de « Clunk », était un intercepteur et chasseur à réaction construit au Canada pendant la guerre froide, tant dans les bases de l’OTAN en Europe que dans le cadre du NORAD. Le CF-100 a été le seul chasseur de conception canadienne à être produit en grande quantité, servant principalement dans l’ARC et les FAC et en petit nombre en Belgique. Le CF-100 était reconnu pour son décollage rapide et un taux de montée au décollage élevé, ce qui le rendait bien adapté à son rôle d’intercepteur.

Le grand « E ». Au cours d’une visite par Sa Majesté la reine Elizabeth II, à la base de Comox de l’ARC, en Colombie-Britannique, dix CF-100 du 409e Escadron Nighthawks se forme en une lettre géante « E » en son honneur. Le lieutenant d’aviation Tim Timmins pilote l’avion à la tête de la traverse au milieu du « E ». Photo de l’ARC

En 1964, Timmins a quitté l’ARC en 1964, et a pris un poste de membre d’équipage chez Trans World Airlines, à l’époque l’une des compagnies aériennes les plus expérimentées et les plus réputées au monde. Comme pour tous les débutants, malgré leur expérience de vol, Tim devrait faire un séjour de deux ans en tant qu’ingénieur de vol, avant de prendre le siège de droite d’un avion de ligne. Au moment de son embauche, TWA exploitait toujours le Lockheed Constellation, un avion de ligne à moteurs à pistons. Il a consciencieusement pris le troisième siège d’ingénieur de vol de l’un des avions les plus réputés du monde. Étant donné que TWA prévoyait le remplacement progressif du « Connie » en faveur de leurs nouveaux avions à réaction Boeing 707, la carrière de Tim sur les Constellation Tim a été d’une durée de seulement 6 mois. Parce qu’il devait faire deux années complètes en tant qu’ingénieur de vol, il a été formé pour faire le même travail sur le puissant Boeing 707. De là, ce fut une montée régulière dans les rangs de la TWA.

Du siège de l’Ingénieur de vol du 707, Timmins a gradué vers le siège de droite du co-pilote, puis vers les 727 et enfin vers un siège de commandant de bord sur le Boeing 727. Il a passé plusieurs milliers d’heures en tant que capitaine du 727, puis est passé au 747 Jumbo Jet. Malheureusement pour Tim, sa carrière de pilote de ligne a été écourtée après 20 ans en raison d’un problème médical.

Durant son séjour comme pilote, Tim a réussi à obtenir quelques assignations majeures dans les domaines du protocole et des médias notamment en tant que chef adjoint de la presse aux Jeux olympiques d’hiver de 1988 à Calgary, en Alberta.

Le pilote tenace et passionné de vol a retrouvé son statut de pilote en tant qu’inspecteur de transporteur aérien à Transports Canada. Parmi la panoplie de ses fonctions à TC, il a effectué des tâches de commandant de bord d’aéronefs ministériels affectés au transport, à la formation, et au maintien des compétences des pilotes, et a exécuté ses fonctions de pilote vérificateur pour les compagnies aériennes. Il était heureux d’être de retour comme pilote et dans le secteur de l’aviation.

L’histoire de Tim n’a pas encore été entièrement écrite mais, comme le 409e Escadron, la TWA et le CIO avant nous, nous sommes fiers qu’il soit l’un des nôtres. De mon point de vue, vous ne trouverez pas une personne plus élégante et charmante à qui accorder cet honneur. Chaque avion de notre collection est jumelé à une personne qui a eu une connexion de vol avec ce type d’avion. Dans le cas de Tim Timmins, sa longue carrière a commencé dans le siège de l’apprenti pilote à bord d’un de Havilland Chipmunk et s’est terminée sur le siège du pilote d’un Boeing 747, passant d’un avion de 1 500 lb à un avion de près de 800 000 lb, de 120 nœuds à 520 nœuds, de 34 pieds à 195 pieds d’envergure.

Tim a été honoré lors d’une cérémonie surprise de dédicace d’avion au moment d’un de ses mardis de bénévolat il y a quelques mois. Tim Timmins se joint à de grands aviateurs canadiens comme Stocky Edwards, Willie McKnight et Robert Gray pour nous aider à raconter l’histoire de notre grand patrimoine aéronautique. Il dégage les mêmes qualités que tous nos aviateurs dévoués – l’humilité, la bonne humeur, la gentillesse, le grand cœur et la volonté de participer et d’effectuer le travail.

Nous lui décernons cet honneur, non seulement pour ses années en tant que pilote de chasse pendant la guerre froide, pour lesquelles nous lui devons beaucoup; pas seulement pour sa longue carrière en tant que capitaine de la TWA, pour laquelle il était bien adapté; mais aussi pour son élégance, sa gentillesse, sa décence et sa capacité à faire de notre hangar un endroit où nous aspirons à aller tous les jours. Grâce à la dédicace du Chipmunk à l’histoire de Timmins, nous pouvons raconter l’histoire de la façon dont les équipages canadiens de la guerre froide se sont entraînés et ont finalement gagné la guerre contre les communistes. Beaucoup sont morts dans l’exécution de ce devoir. Le dévouement et le service de Tim Timmins seront racontés par tous ceux qui pilotent le Chipmunk. Son histoire représente tous ses camarades. Ils ne pouvaient pas avoir un meilleur homme pour porter leur bannière.

Tim Timmins a eu la chance et les habiletés d’avoir volé avec deux des exploitants d’aéronefs les plus respectés au monde – l’Aviation royale canadienne et Trans World Airlines. À gauche : le jeune, d’apparence légèrement batailleur, Patrick Joseph Timmins, d’Ottawa, peu de temps après avoir obtenu son brevet de pilote, puis l’élégant capitaine Tim Timmins, de Trans World Airlines, dégageant la force et la confiance qui résultent de plusieurs milliers d’heures de vol comme pilote de l’ARC et pilote de ligne. Photos via Timmins Collection

Lorsque Tim Timmins a été recruté par Trans World Airlines en 1964, il a été embauché, comme beaucoup de pilotes expérimentés, en tant qu’ingénieur de vol sur le Lockheed Super Constellation. En 1964, le Constellation approchait de la fin de sa durée de vie avec TWA. Tim n’a servi que pendant environ 4 à 6 mois comme ingénieur de vol du Connie, avant que ce dernier ne soit retiré du service. Son contrat en tant qu’ingénieur de vol était de deux ans, donc après son service sur les Connie, il était toujours tenu de rester en tant qu’ingénieur de vol, mais cette fois sur le Boeing 707. Le 7 avril 1967, TWA est devenue aux États-Unis, une des premières compagnies aériennes n’utilisant que des avions à réaction après le retrait de leurs derniers Lockheed L-749A Constellation et l’avion-cargo L-1649 Starliner. Ce matin-là, le l’ensemble du personnel de service au sol de TWA a placé un livret sur chaque siège passager intitulé « Props Are For Boats » (Les hélices sont pour les bateaux). Photo d’archives TWA

C’est avec cet avion que TWA a inauguré les services d’avions à réaction internationaux le 23 novembre 1959, pendant que Tim Timmins était encore en train semer la pagaille pour la NORAD à Comox. La série -300 était le soi-disant Boeing 707 International. Tim pilotait trois des types de Boeing TWA - 707, 727 et 747. Photo : Collection Ed Coates

Tim passait la majeure partie de son temps de vol sur le Boeing 727 de la TWA, occupant l’un après l’autre les sièges de l’ingénieur de vol, du copilote et du commandant de bord.

Déjà commandant de bord sur le Boeing 747, Timmins occupe un siège de droite en tant que premier officier sur le puissant 747, mais quand même être appelé capitaine, un titre et un grade qu’il avait déjà gagné. Photo via Tim Timmins Collection

Tim Timmins a terminé sa carrière de pilote de ligne aérienne en tant que pilote de Boeing 747 « Jumbo Jet » chez Trans World Airlines. Un problème médical imprévu l’a empêché de piloter avant qu’il ne veuille arrêter de voler. Toutefois, il se battrait pour piloter à nouveau des années plus tard.

Pendant une période après sa carrière à la TWA, et avant de rétablir son statut de pilote, Tim a utilisé son charme irlandais considérable, son attitude de pilote de chasse et sa diplomatie en tant que superviseur des cérémonies pour l’Expo 86 de Vancouver, qui comprenait également le salon aéronautique d’Abbotsford. Cela a fait de lui le choix logique pour devenir coordonnateur des services de soutien aux médias et chef adjoint de la presse au centre de presse principal aux Jeux olympiques d’hiver de 1988 à Calgary. Ici, nous voyons Tim (à l’avant gauche) marchant avec confiance, comme le font les pilotes de chasse, avec le président du Comité international olympique de l’époque, Juan Antonio Samaranch.

Le gourou de l’avionique Graham Smith (à gauche) regarde Dave O’Malley faire un court discours sur la personne qui sera commémorée sur le côté du Chipmunk – en s’assurant de ne mentionner le nom de Timmins qu’au moment du dévoilement. Debout à côté de lui se trouvent les propriétaires du Chipmunk et pilotes des Ailes d’époque Don et Kathryn Buchan.

Les bénévoles des Ailes d’époque du Canada, les mécaniciens, le chien mascotte Wallace et même un bébé in utero étaient heureux et fiers de déposer leurs outils pour une cérémonie impromptue et surprise pour « dévoiler » le panneau de dédicace sur le de Havilland DHC-1 Chipmunk. Tout le monde avait vu le panneau Tim Timmins sur l’avion, alors ils étaient ravis de garder la dédicace secrète.

Juste une fraction de seconde avant que Tim Timmins ne réalise qu’il est le sujet du panneau de dédicace qui vient d’être dévoilé, le propriétaire et pilote des Chipmunk, Don Buchan, se tourne vers lui pour sa réaction. Bien sûr, Tim, étant à la fois irlandais et d’Ottawa en plus d’être pilote, a été lent à s’apercevoir qu’il était honoré. Photo : Angela Gagnon

Cela prend un certain temps, mais les pilotes irlandais réalisent à leur tour. Tim Timmins réalise enfin que c’est son nom sur le côté du Chipmunk, un avion qu’il a piloté pour la première fois à la station Centralia de l’ARC lorsqu’il s’est enrôlé dans l’ARC.

Une photo prise au moment où le capitaine Tim Timmins saisit pleinement le fait que le de Haviland Chipmunk lui est dédié. Peu de temps après, on pouvait voir des larmes dans ses yeux irlandais. Mission accomplie! Photo: Buchan

Trois pilotes de Chipmunk – Kathryn Buchan, Don Buchan (qui a fourni son avion bien-aimé pour le programme Yellow Wings et qui était fier d’appuyer le choix de Timmins) et un capitaine Timmins aux yeux larmoyants – posent avec le Chipmunk fraîchement dédicacé.

Il n’y a jamais eu de pilote plus méritant. L’élégant, joyeux et travaillant capitaine Tim Timmins et « son » Chipmunk. Ils se joignent à d’autres grands aviateurs canadiens et « leur » avion immortalisé avec le Programme de dédicace d’aéronefs En son nom - Stocky Edwards, Hammie Gray, Les Frères Robillard, Hart Finley, William Harper, Willie McKnight, Rosey Roseland, Bunny McLarty, Bill McRae, Harry Hannah, Fern Villeneuve, John Magee, Archie Pennie, Terry Goddard, Cliff Stewart, George Neal et Russ Bannock.

Tant que le magnifique Chipmunk de Don Buchan fera partie de la famille des Ailes d’époque du Canada, il portera, comme tous nos avions, un panneau de dédicace sur son fuselage portant le nom et la carrière de l’un des meilleurs ambassadeurs de vol au Canada, le capitaine d’aviation Patrick Joseph « Tim » Timmins, ARC, TWA, d’Ottawa. Photo : Dave O’Malley

Le de Havilland DHC-1 Chipmunk dédié au -Capitaine d’aviation Patrick Joseph « Tim » Timmins. Qu’il vole longtemps en son honneur. Photo : Dave O’Malley

Previous
Previous

ROBERT HAMPTON GRAY — Le dernier canadien récipiendaire de la Croix de Victoria

Next
Next

Il tombe de sept milles pieds